Immobilier à Bordeaux : les prix chutent fortement en 2025
Après plusieurs années de hausse continue, le marché immobilier français connaît un net ralentissement. Dans de nombreuses grandes métropoles, les prix reculent, et Bordeaux illustre particulièrement cette tendance.
Une tendance nationale à la baisse
Depuis 2022, les prix de l’immobilier ancien diminuent dans la plupart des grandes villes françaises. Ce retournement de marché s’explique principalement par la remontée rapide des taux d’intérêt, qui réduit la capacité d’achat des ménages. Les conditions de financement étant plus strictes, de nombreux acquéreurs potentiels se retrouvent écartés du marché, entraînant une baisse de la demande et un allongement des délais de vente.
Bordeaux, symbole du retournement
Ville longtemps marquée par une flambée des prix, Bordeaux enregistre aujourd’hui l’une des corrections les plus fortes parmi les grandes métropoles. Selon les dernières données :
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les appartements ont perdu 9,4 % de leur valeur en trois ans,
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les maisons affichent une chute de 21,5 % sur la même période.
Certains quartiers voient désormais leur prix moyen passer sous la barre des 3 500 €/m², une situation impensable il y a encore quelques années.
Des disparités selon les secteurs
La baisse des prix n’affecte pas tous les quartiers de la même manière. Le centre-ville et les secteurs les plus recherchés, tels que les Chartrons, résistent mieux, même si les prix y reculent également. En revanche, les zones périphériques, déjà plus abordables, subissent des corrections plus marquées.
Un marché en quête d’équilibre
Pour les acheteurs, cette baisse des prix ouvre de nouvelles opportunités, notamment pour les primo-accédants. Toutefois, la hausse des taux d’intérêt limite encore la capacité de financement. Côté vendeurs, la négociation devient quasi systématique et les transactions prennent davantage de temps à se concrétiser.
Ce mouvement de correction pourrait permettre au marché bordelais de retrouver un certain équilibre après des années de surchauffe, même si l’incertitude demeure quant à l’évolution des conditions de crédit dans les prochains mois.